Les Coréens du sud se sont toujours montrés coopératifs sur le plan de développement socio-économique, notamment avec les pays en voie de développement et spécifiquement ceux d’Afrique et d’Asie, œuvrant pour des actions dans divers secteurs dont l’éducation, l’agriculture, l’infrastructure, et la gouvernance.
Les agences de coopération internationales sont généralement des organisations qui servent à approfondir les relations entre les pays. La mission de la Koica, depuis sa création en avril 1991, est focalisée sur des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies et les principes d’efficacité, d’efficience, de durabilité et de transparence. L’agence, qui fête son trentième anniversaire, consolide le partenariat et la collaboration avec les pays partenaires ainsi que d’autres acteurs de développement et le secteur privé. L’Agence coréenne de coopération internationale, plus connue sous son nom anglais Korea International Coopération Agency (Koica), s’est engagée dans des projets de coopération dans le domaine du développement dans divers domaines tels que l’éducation, la santé, les infrastructures, l’agriculture, l’environnement et la gouvernance, en mettant en œuvre des programmes, qui, selon les responsables coréens, sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques des pays partenaires et promouvoir la coopération mutuelle entre la Corée et ses partenaires. En 2021, la Koica a conclu des partenariats avec 51 pays. Ses projets de coopération dans le domaine du développement sont mis en œuvre dans diverses régions, telles que l’Asie, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Amérique latine. L’agence dispose de bureaux à l’étranger dans les pays partenaires afin de faciliter la mise en œuvre de ses programmes et de renforcer les partenariats avec les parties prenantes locales.
En Tunisie, cette coopération remonte à l’année 2006, date de création du bureau de la Koica à Tunis qui a été une source pour renforcer la coopération entre les deux pays. En effet, ce bureau a servi comme plateforme pour les discussions politiques et les enquêtes sur les besoins de la Tunisie. Ce mécanisme a facilité la mise en œuvre des projets de coopération technique, de formation et de volontariat, ainsi que leur suivi et évaluation.
Inclusion et partage d’expertise
L’agence, qui a été fondée en tant qu’agence gouvernementale, a été chargée de la mise en place de programmes d’aide pour la réduction de la pauvreté et le développement socio-économique dans des pays en voie de développement, en renforçant le développement économique et social des pays partenaires. D’après la directrice du bureau de Tunis, Mme Namsoon Lee, l’assistance fournie par la Koica est axée principalement sur la coopération technique, le partage d’expertise et le renforcement des capacités. L’agence octroie également des bourses aux étudiants des pays partenaires pour qu’ils puissent étudier en Corée et soutient la création d’établissements d’enseignement dans les pays partenaires. Ces dernières années, la Koica a proposé plus de 40 programmes de formation différents à environ 1.600 fonctionnaires, chercheurs et techniciens tunisiens. Il est à noter que plus de 42 fonctionnaires tunisiens ont bénéficié du programme de Master dans différents secteurs. Dans son organisation, la Koica est composée de divisions régionales responsables des pays partenaires, dont la Division de la planification des politiques, la Division des amis du monde (WFK) qui gère le programme de volontariat à l’étranger, le Bureau de partenariat avec la société civile qui promeut la coopération avec le secteur privé et les organisations de la société civile, et le Bureau d’aide humanitaire. Dans le cadre des programmes susmentionnés, et depuis 1991, la Koica a envoyé 179 volontaires et experts en Tunisie.